MidWinter 2012 - Deuxième partie




Dimanche 24 juin 2012

 













Un dimanche qui commence bien, avec un brunch 
Parfait pour débuter la journée dans une ambiance détendue et familale




Il existe une tradition de la MidWinter - encore une - qui marque durablement l’ensemble des hivernants : l’élection de MissKer.                Aujourd’hui, c’est au tour de la mission 62 de choisir sa MissKer.

Après une après-midi bien remplie au niveau sportif (concours de rameur, vélo et elliptique à la salle de sport puis course en sac et à l’œuf au hall transit), tout le monde regagne sa chambre en fin de journée afin de se préparer. 
  
 "Pimpon" au vélo - le champion toute catégorie de la salle de sport ! 
(record au rameur et au vélo)



  
Un jeu hilarant (pour les spectateurs) : 
tourner autour d'un baton 10 fois puis tenter de marcher droit 
(à ce jeu je suis très douée pour les cascades, moins pour tenir une ligne droite)

Ce soir, c’est soirée glamour à TyKer, changé pour l’occasion en restaurant chic où les partisans du PIP-E vont jouer les serveurs grande classe. 





Après un repas digne des plus grands chefs (encore merci la cuisine !), nous voyons disparaître une partie des membres masculins de notre mission. 

 Car, il faut le préciser, MissKer n’est pas élue parmi les quelques femmes de la base. Cette tradition remonte bien avant l’arrivée des femmes sur le district, et il est habituel que certains hommes fassent ressortir la partie féminine qui est en eux pour nous offrir un spectacle qui ferait pâlir d’envie les Foucault et autres de Fontenay. Avec les cinq membres féminins de la mission 62 en jury exceptionnel, et un Maxime habité par son personnage en animateur plus vrai que nature, la salle est prête à recevoir ses candidates. 

 Les cinq membres du jury "masculin" et l'animateur

Et quelles candidates ! Dix Miss aussi éblouissantes les unes que les autres, telles que Olivia la jeune fille du Brésil de 16 ans, bientôt 18, Gertrude la badmintonwoman d’Allemagne, Mitsu Bishi du Japon, Déborah la mannequin du catalogue Würth, Noamie Kerbelle ou encore le sosie cachée de Dalida. Après une courte présentation et un défilé parmi les tables du public, certaines candidates vont nous émerveiller par leurs talents respectifs. Puis, un défilé en petite tenue, y compris pour Aïcha Talavoisine, beauté voilée derrière sa burka. Puis vint enfin le moment tant redouté des délibérations du jury, qui furent extrêmement difficiles. Toutes ces candidates ont effectivement illuminé la soirée par leur beauté, leur humour et leur investissement, si bien qu’il semblait impossible de choisir qui se détachait du lot. Mais c’est la dure loi de MissKer, et le verdict fut annoncé par notre cher OnzeKer en personne, en compagne du président du jury, Vincent Fromage (doublure du gagnant de la nouvelle star 2006 et jury de Miss Kig Ha Farz 2010 et Miss Kouign Aman 2011). Sous un tonnerre d’applaudissements, Déborah (alias Alexis le chasseur) et Naomie Kerbelle (alias Tony mécano garage) furent nommées respectivement deuxième et première dauphines. Quand à la Miss Ker de la 62ème mission, cette si renommée distinction a été remise à l’admirable Gertrude dont la moustache blonde a fait fondre l’ensemble des membres du jury. 




Lundi 25 juin 2012

Si les membres des Paill-Pailles n’ont malheureusement pas eu beaucoup l’opportunité de profiter de la campagne électorale, trop occupés sur leurs terrains d’étude respectifs dans les jours qui ont précédé la MidWinter, aujourd’hui c’est leur moment. Et je dois dire qu’ils nous ont offert une journée fantastique. 
Tout a commencé le matin avec un petit dérouillage musculaire fort bienvenue après quatre jours déjà de festivités : nous n’étions que cinq à suivre Maxime dans un footing dans la base ponctués de petits exercices physiques entre la GP, la résidence et TyKer. Après cette mise en bouche, déjeuner végétarien le midi, juste ce qu’il faut de légéreté pour pouvoir se défouler l’après-midi dans une partie colorée de paint-sponge. 


 Le paint-sponge, c’est comme la paint ball, sauf que l’on utilise des éponges trempées dans du colorant alimentaire à la place des fusils chargés de boule de peinture. Notre terrain de jeu a été installé autour et à l’intérieur des anciennes fillodes désaffectées (qui étaient autrefois les lieux d’habitation des premiers hivernants de PAF). Après quelques parties pour le moins « salissante » (rouge et vert son bien vite venus maquiller nos visages), l’après-midi s’est conclu par une bataille d’eau. 



 A l’origine ça ne devait être qu’une simple photo de groupe, mais Didier de l’infra a trouvé judicieux de vider sur nos têtes le contenu d’une touque d’eau glacée. 


La photo juste avant l'averse fatale ! 
(la touque arrive sur la droite - et ceux qui la voient ne nous préviennent pas !)

Ni une ni deux, la revanche ne s’est pas faite attendre, et à l’instar des bagarres générales qui se déclenchaient si vite dans les bandes dessinées d’Astérix, nous nous sommes bien vite retrouvés coincés dans des échanges de seaux d’eau dont l’ampleur m’a incité à rejoindre une bonne douche bien chaude. 

Rassurez-vous, la fin de journée a été beaucoup plus paisible. Les Paill-Pailles tirent leur nom de hippies, et c’est dans cette ambiance que mes amis VAT ont décidé de nous transporter pour la soirée. Apéro dinatoire à Totoche, dont l’intérieur a été totalement et merveilleusement métamorphosé en petit cocon douillet en installant des grandes tentures colorées, des canapés, matelas et coussins, une reproduction de feu de camp à l’aide d’une lumière rouge recouverte de galets. 


 Ajoutez à cela une guitare, un djembé, une clarinette, et la soirée zen s’annonce parfaite !

  



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